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Land art Mont-Saint-Hilaire


 

ÉDITION 2018

Brochure

 

Lise LÉTOURNEAU

Le pommier zèbre de Mont-Saint-Hilaire « Durant ma vie j’ai produit des pommes, beaucoup de pommes. Maintenant que je me fais vieux, j’ai le goût de me faire beau.

J’ai toujours eu un faible pour les couturiers qui travaillaient le drapé. Madame Grès, Madeleine Vionnet, Hervé Léger, Christan Dior, j’aurais tant voulu aller à Paris pour vous rencontrer. Hélas mes racines profondes me retenaient à Mont-Saint-Hilaire.

Cette année je me pare de mes plus beaux atours pour vous recevoir dans le verger. J’ai choisi une toile de coton a motif zèbre, car ça aussi c’est un autre de mes dadas, aller faire un safari en Afrique, mais encore les racines… toujours les racines. On a beau être un pommier on a le droit de rêver comme tout le monde. »

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Daniel AUCLAIR & Jessica SURENDORFF

Poule Mouillée L'installaton Poule Mouillée s'inspire des œuvres de Giuseppe Arcimboldo (peintre surréaliste), qui utlisait par exemple des légumes, des branches et d'autres matériaux naturels pour composer ses peintures. La présentation de l'œuvre est visualisée à travers un cadre composé de branches. La positin du cadre par rapport à l'installaton, dans l'environnement du verger, donne l'impression que l'on regarde un tableau. L'installation sera un hommage à Arcimboldo; capturant l'essence de son œuvre sous une forme tridimensionnelle.

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Myriam ROUX

Poussière de pomme
Le végétal nous offre des formes magnifiques, variées et surprenantes. C’est le cas des grains de pollen, petites poussières ou, étymologiquement, « fleurs de farine ».

De formes étonnamment variées, les pollens (qui contiennent les cellules reproductrices mâles) sont transportés d’une plante à l’autre par les animaux, le vent ou l’eau, certains utilisant deux de ces modes de dispersion pour aller féconder le pistil femelle des plantes. C’est la pollinisation.

Chaque espèce végétale a un pollen caractéristique : grosseur, forme, présence ou non de sillons, de pores, surface de sa paroi… Cette dernière est particulièrement résistante. Cette enveloppe la plus externe du grain, l’exine, est indestructible sinon par oxydation. Lorsque des grains de pollen sont piégés dans les sédiments, en particulier dans un milieu anaérobique, sans oxygène, comme les tourbières, cette enveloppe se conserve très longtemps. Cela permet aux archéologues, et plus particulièrement aux palynologues, de reconstituer le paysage d’une époque.

Pas de fleurs sans pollen… pas de pollen sans fleurs… La pollinisation permet de maintenir la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes.

La mise en espace d’un grain de pollen de pommier invite à découvrir l’harmonie d’une des formes de la nature. La forme monumentale de l’œuvre, à «hauteur d’homme», nous interroge sur la place donnée à ces poussières et les regards ainsi créés interrogent sur le rôle de l’homme dans l’évolution de la biodiversité.

Le titre de l’œuvre Poussière de pomme s’inspire d’un autre nom donné au pollen.

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Michel GAUTIER

Je respire avec toi mon frère Habiller la Nature mise à nue par l’humain,
La couvrir d’une belle robe.
Une robe comme peau,
Une peau qui respire.
Respirer, Vivre
Sa Vie, pour la créer.
Créée par la pensée.
Pensée est la matière.
De matière à poussière,
Mais poussière d’étoile,
Étoile filante !

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Melsa MONTAGNE et Nicolas DES ORMEAUX

TERRE D’ACCUEIL
Fruit du couple Melsa Montagne et Nicolas Des Ormeaux, ce gland géant propulsé depuis le parc La Fontaine est le dernier né de leur hommage à Frédéric Back, « l’homme qui plantait des arbres ».

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Géraldine LAURENDEAU

Archipel Archipel s'inspire des Montérégiennes pour créer une œuvre paysagère qui se matérialise sous la forme d'une carte du territoire à l'échelle humaine. L'ensemble de neuf collines, dont le mont Saint-Hilaire fait partie, s'alignent d'est en ouest sur une distance d'environ 180 km. Créées par des montées de magma dans la croûte terrestre, ces formations géologiques sont tels des crans rocheux. Elles évoquent la permanence, tout comme ces ilôts construits avec la pierre provenant de la montagne.

Le site choisi pour l'œuvre, un boisé d'épinettes, veut rappeller la présence d'une forêt ancienne où les conifères ont jadis poussé en abondance. Aujourd'hui presqu'entèrement disparus de la région, ces arbres expriment l'idée de continuité, d'une succession (végétale), du passage et de la transmission du patrimoine naturel, élément manifeste du paysage.

Avec son Archipel l'artiste nous invite ainsi à se questonner sur notre rapport avec la nature et le vivant, à travers le temps et l'espace, entre le passé et le futur, en passant momentanément du minuscule au géant.

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Chantal LAGACÉ et Brigite GENDRON

La vague Prix Coup de cœur 2018
Une vague qui prend timidement naissance au milieu de la nature sauvage.
Qui sort discrètement du sol, entre les arbres de la forêt.
Qui prend sa place. Imperturbable.
La nature qui reprend ses droits.
Qui démontre, avec puissance, de quoi elle est capable si on la malmène.
Une vague,
Une marée humaine,
Une onde de changement,
Décidée, comme un mouvement de masse, elle fracasse.
… Un cri.

 

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André LAFOREST et Natalie PETRARCA

Moment présent
L’ombre et la lumière sont les révélateurs du temps et sont intimement liés à la présence d’un sujet. En l’absence de ce sujet, il ne peut y avoir d’ombrage. Que le Soleil brille de mille feux, sans le sujet, l’ombre n’existe pas.

Cete ombre est un guide nous orientant à travers le temps et l’espace, deux concepts qui, lorsqu’ils sont réunis, ancrent le sujet dans le moment présent.

Dans ce cadran solaire analemmatique, NOUS sommes le sujet. Selon la déclinaison du Soleil, la direction de notre ombrage joue le rôle de l’aiguille et nous indique l’heure.

Or, en l’absence du sujet, le temps existe-t-il ?

Au fait, quelle heure est-il en ce moment présent ?

À vous d’y voir !

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Boris PINTADO

UNE QUESTION D’ÉCHELLE
«Aspirant a s’élever, l’œuvre est confrontée à la finesse d’une brindille, à la majesté des grands arbres, à l’âge immuable de la montagne, à l’immensité du ciel.

…On s’aperçoit alors que notre quête acharnée de transcendance n’est pas qu’une question d’échelle»

UNA CUESTION DE ESCALA
«Déseando alzarse,
la obra se ve confrontada a la delicadeza de una brizna de hierba, a los arboles majestuosos, a la montaña inmutable, a la inmensidad del fimamamento.

...Nos percatamos entonces que la acerba busqueda de transcendencia, es mas que una cuestin de escala»

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© Crédits photos édition 2018 : Gilles Arbour

 
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