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Land art Mont-Saint-Hilaire


 

ÉDITION 2012Un paradis pas tout à fait perdu!

Réal CALDER

Les racines de l'arc-en-cielUn paradis pas tout à fait perdu est enfoui sous le réel de la vie quotidienne. En creusant un fossé, pour drainer le verger, sont apparus quelques-uns des traits terrestres du paradis. Le merveilleux se montre sous-jacent au réel du paysage. Les racines de couleurs sont ici à la fois prolongement des mélèzes et racines d'un arc-en-ciel, partiellement révélé, circonscrivant l'ensemble de la terre.

L'arc-en-ciel est dans la mythologie un chemin, un pont entre deux mondes; ici l'omniprésence du paradis sur terre.

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Bill VAZAN

La Nouvelle Normale (The New Normal)Deux pommiers bleus brisés et entassés - suivant les inondations mondiales.

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Agnès DUMOUCHELwww.agnesdumouchelarts.com

ÉveIL
Ce mandala de l'ÉVEIL demande de prendre le temps de s'abandonner à ses propres sensations afin d'expérimenter l'œuvre sous plusieurs points de vue. L'œuvre met en place un processus de reconnaissance des différents éléments environnants afin d'instaurer une relation sacrée qui chevauche entre la nature et la culture. Dumouchel propose de cheminer avec une intention de partage et de présence dans le verger et de redonner une place d'importance à la nature : le paradis pas tout à fait perdu, c'est l’éveil à la contemplation et au respect de nos trésors sacrés.

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Yves LEBLETwww.artlodgepanama.com

L'arbre cosmiqueYves a choisi un beau chêne qui symbolisera une certaine présence du cosmique. Soleil, lune, étoiles, faune et flore vivront en harmonie et se mélangeront aux étranges formes sphériques, évoquant l'équilibre des univers.
C'est une invitation aux rêves qui est faite aux visiteurs qui s'approcheront de l'arbre. Une sorte de rituel qui leur permettra de se connecter en pleine harmonie avec la Nature.
Une façon de connecter des mondes éloignés, celui où vit l'artiste, aux portes du Parc National de Coiba et de sa zone spéciale de protection marine et le Mont-Saint-Hilaire, la première réserve de la biosphère au Canada, ces deux régions reconnues Patrimoine culturel de l'UNESCO. Les paradis existent, ils ne sont pas si perdus; ils sont toujours accessibles à tous les êtres sensibles qui peuplent tous les univers.

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Olivier GINGRASwww.oliviergingras.com

Désillusion dénaturelleConsidérant la voix de l’artiste comme primordiale dans les débats environnementaux actuels, Olivier Gingras présente Désillusion dénaturelle. Une œuvre qui tend à ouvrir la réflexion sur le rôle de chaque geste, de chaque mot, de chaque être et l’importance que chaque morceau du casse-tête peut avoir quant au sort de la planète... de la vie.

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Olga ZIEMSKAwww.olgaziemska.com

Hotei et les observateursLes branches d'arbre avec des doigts blancs émergent des sommets. La fabrication d'un feu transforme le bois en une épaisse texture noire, référant à la technique japonaise séculaire de shou-sugiban, où le bois de cèdre est brûlé pour créer une couche protectrice de carbone. Le résidu de fumée grisonne légèrement les index blancs brillants pointant vers les hauteurs. Hotei et les observateurs sont situés au niveau du sol dans une forme circulaire. À distance, si vous plissez vos yeux, vous pouvez voir la lune. Hotei, un moine Bouddhiste de 900 ans de notre ère, a dit : « le doigt peut indiquer l'emplacement de la lune. Cependant, le doigt n'est pas la lune. Pour regarder la lune, il est nécessaire de regarder au-delà du doigt ».

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Pierre LEBLANC

Échafaudage pour Ozias LeducLe projet consiste à concevoir une ligne de couleur qui se poursuivra en hauteur de l’installation qui tel un échafaudage érigé dans une ligne descendante se terminera par un amoncellement de matériaux divers, formant une spirale au so

La couleur recouvrant la dite ligne, contient le témoignage de l’hommage que je veux rendre au peintre Ozias Leduc. L’installation proprement dite, personnifie pour sa part, les échafaudages que le peintre escalada sa vie durant. En effet, Ozias Leduc passa le plus clair de son temps dans les hauteurs, sur des échafauds à jouer les funambules à travers les églises du Québec, dont celle de Saint Hilaire, à peindre ses décorations.

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Sonia ROBERTSON

Tshiashilnuatsh eu meshkanum
Chemin vers les Anciens
En marchant dans le boisée, mon regard c’est posé sur cet arbre, qui de tout son tronc, s’élève avec énergie au-dessus des autres arbres. Comme une prière qui monte vers le ciel pour espérer encore ce paradis sur terre, malgré tout (pollution, corruption), mon œuvre, tente de produire cet espace où; le temps s’arrête; où il est possible de prendre conscience que nous sommes liés à toutes choses et où; on peut alors se rappeler d’où l’on vient et de ceux qui nous ont précédés.

Constituée de branches de mélèze, qui servent traditionnellement à la fabrication de leurre d’outarde, cette création évoque ainsi les anciens mais pourrait être aussi un leurre vers ce Paradis pas tout à fait perdu.

 

Daniel-Vincent BERNARD

Vice-vers çaPhilistins que nous sommes, Vice-vers ça n’est qu’une conséquence conceptuelle de notre interminable prosaïsme.

Il est entendu que nous pouvons survivre sans la nature. Or, elle peut très bien se passer de nous. Toutefois, ce que l’esprit est capable de concevoir, il est capable de l’accomplir.

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Nathalie LEVASSEURwww.nathalielevasseur.net

Aller aux pommesDepuis mon enfance, la romantique expression « aller aux pommes » évoque en moi bien autre chose que la bucolique activité de cueillette des dimanches après-midi. Quand j’entendais parler d’aller aux pommes, il s’agissait d’aller porter des pommes dans les mangeoires des chevreuils. Prendre soin, apprivoiser la paradoxale relation de patience et de tendresse qui unit le chasseur à la bête. L’installation Aller aux pommes rend compte de cet espace de vie comme d’un paradis terrestre, à la fois éphémère et durable, selon qu’on l’applique à l’animal ou à la vie dans ce qu’elle a de plus large; où, et le chasseur et le chevreuil iront aux pommes
Dans la mesure où les gestes de survie forment la trame immémoriale de toute ma pratique artistique et, en hommage à la relation entretenue avec la nature par mon père (jusqu’à hier encore chasseur à l’arc), Aller aux pommes se pose comme la lecture d’un rituel par lequel il m’a transmis, en toute simplicité, les valeurs de respect et d’admiration dont témoignent, à divers degrés, chacune de mes œuvres.

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En collaboration avec l'Université de Sherbrooke

Brigitte BLANCHET

Espace retrouvéNous savons que le pommier utilise l'eau, le sol et l'énergie du soleil pour créer ses pommes. Mais le processus de création de la pomme demeure toutefois quelque peu mystérieux. Je m'intéresse à la transformation des choses et à la capacité de transformation des matières de notre monde.
Dans ce verger, je veux fabriquer des pommes avec les ingrédients utilisés par les arbres. D'abord avec l'argile locale qui contient de l'eau et de la terre. J'y ajouterai l'énergie de feux de bois installés dans des fosses creusées à même le sol. La fabrication de ces pommes est une tentative de percer le mystère de la métamorphose. Les visiteurs du verger sont invités à participer à l'expérience en cueillant une pomme.

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Nathalie AMPLEMAN

Point de vue inverséPhotographe, je cherche à capter différents moments de notre quotidien. Avec l’installation d’une chambre noire dans le verger, je pose la réflexion sur la notion de point de vue. Le choix de poser une chambre noire dans le paysage, n’est pas anodin. Cet instrument optique, donne une vue en deux dimensions. C’est un acte pictural, nous sommes amenés à fixer l’image du point de vue. L'image projetée est réelle, puisque reçue sur un écran. D’où doit-on regarder le paysage ? Comment le regarder ? L'instrument est dit « objectif ». Échapper à l’image, c’est fuir le modèle, le sujet, le prétexte, le motif, bref tout ce qui peut être de l’ordre du prémédité. C’est la prise de conscience possible de ce qu'est un point de vue. C’est une invitation en toute délicatesse dans ce paysage, qui attend fragile dans sa matière mélodique. Finalement, un paradis pas tout à fait perdu.

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Carrefour des ArtsCollectif des élèves de 6 à 14 ans des Ateliers Vincent van Gouache

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© Crédits photos édtion 2012 : Patrick Deslandes
*© Crédits photos : Réal Calder
**© Crédits photos : Sebastien Wart

 

 

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